Anne,

Aujourd’hui aurait dû être un jour de joie. La joie de retrouver les amis, de te retrouver sur scène et te fêter. Tu nous aurais touchés, nous aurais fait sourire, rire, questionner, pleurer…

Mais ce soir, est un soir tristesse.

Je me plonge dans mes souvenirs. Bien sûr, il y a les photos de scène. Mais il y a tout ce qui est impalpable, tout ce qui est au chaud dans le cœur, « in-immortalisable » par la « pellicule ». Les éclats de rire, les nuits tard à chanter autour d’un verre sous le ciel de Barjac ou dans la chaleur du Limonaire, des repas partagés les jours de concert/expo/shooting, les embrassades, les souvenirs racontés, les blagues, la confiance accordée. J’aurai mis du temps à me laisser apprivoiser. Faut dire, que tu m’impressionnais. Ce temps que l’on aurait pu croire perdu, mais qui a permis cette confiance. Ce temps qui aura été trop rapide… qui t’aura attrapée.

Alors, ce soir, au lieu de t’écouter à La Cigale, je mets la chaine à fond avec ton intégrale, je plonge dans mes « disques » cérébraux ou numériques. Je te garde, là, au chaud. Et je pense à tous ceux qui ont permis ces moments, notamment Eric, Violaine, Michelle, Nathalie…

Toutes ces graines que tu as semées an cadeau, ici et là, toute cette jeune génération de chanteurs que tu as regardée avec bienveillance, accompagnée… Les graines « Anne Sylvestre » vont grandir à coup sûr, et continuer à te fleurir, te chanter.

Signé…. la souris.

Vous pouvez retrouver quelques photos d’Anne sur scène en cliquant sur la photo ci-dessous. D’autres suivront, un jour ou l’autre, au fil des retrouvailles dans mes disques durs.

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